À la TD, l’inclusion des personnes handicapées commence avec vous
Kevin Lee
analyste II, Lutte mondiale contre le blanchiment d’argent, Toronto ON
Kevin a récemment obtenu son diplôme universitaire en administration des affaires, mais en 2004, à Montréal, il vivait de petits boulots. Le marché du travail était serré. Il a dû donc garder l’esprit ouvert pour trouver un poste à temps plein accessible à une personne étant sourde. Après avoir découvert un site Web présentant des possibilités d’emploi pour les personnes handicapées, il a soumis sa candidature à plusieurs postes, y compris à la TD.
Lorsqu’il a été invité à une entrevue pour un poste à Toronto, il a fait le déplacement et a obtenu l’emploi peu après. Il s’agissait d’un poste de premier échelon qui n’était pas directement lié à ses études, mais il a mis l’accent sur le potentiel d’avancement professionnel et s’est joint à l’équipe Opérations et Technologie internationales au sein de Valeurs Mobilières TD. Démontrant sa volonté de bien travailler tous les jours et perfectionnant ses compétences transférables et générales, il a obtenu sa première promotion en quelques années et a tiré davantage parti de ses études postsecondaires dans le cadre de ses fonctions de formateur de service.
En 2010, Kevin a commencé à apprendre la langue ASL (American Sign Language) après avoir appris que la TD affichait un poste à temps plein d’interprète en langue des signes afin de faciliter les conversations pour les équipes comptant des collègues malentendants ou sourds. Il a pris le temps de rencontrer les collègues sourds et bien d’autres. Il a participé à des événements de réseautage, de mentorat et de bénévolat, notamment les Journées des arbres TD, qui soutiennent les personnes handicapées. « Le réseautage est essentiel pour apprendre à connaître d’autres personnes, d’autres services et d’autres unités au sein de l’entreprise. » Son conseil? « Commencez avec des personnes qui ont eu des expériences similaires et peuvent vous donner de l’information précieuse, puis passez à différentes unités pour découvrir leurs domaines et environnements. Après un événement, envoyez un bref courriel pour établir un lien. »
Il ajoute ensuite : « En outre, vous n’avez pas à attendre la tenue d’un événement. Invitez une personne que vous trouvez intéressante à discuter autour d’un café, en personne ou virtuellement. À la TD, les collègues seront ravis de vous rencontrer, la plupart du temps, et vous aurez l’impression de parler à un ami. »
En 2017, il a réussi une entrevue pour occuper un poste au sein de l’équipe Lutte mondiale contre le blanchiment d’argent (LMCBA). Pour les entrevues, il recommande « d’être authentique, de ne pas songer à la rencontre comme une entrevue. Il s’agit d’une simple conversation pour faire connaissance et voir si nos compétences conviennent à l’équipe en question. » Kevin excelle au sein de l’équipe LMCBA, ayant obtenu le prix de la Ligue d’excellence de la TD, qui reconnaît les collègues les plus performants dans l’ensemble des secteurs d’activité de la TD.
Il ajoute : « Ayez confiance en vous-même et faites de votre mieux. Qui sait, cela pourrait avoir un effet boule de neige sur votre parcours professionnel. »
Mano Malu
directrice, Crédit commercial, Services bancaires commerciaux, Montréal QC
C’est en demandant simplement à une parfaite inconnue où elle allait ce jour-là que Mano a décidé de faire carrière dans les services financiers. Il y a quatre ans, elle s’est jointe à la TD et excelle depuis en tant que directrice, Crédit commercial.
Mano a posé cette question à une autre passagère il y a plus de 20 ans dans un autobus accessible en fauteuil roulant, peu après son arrivée seule au Canada, en tant que réfugiée d’Afrique. Mano était récemment retournée dans sa famille en République démocratique du Congo, en pleine guerre civile, après avoir obtenu son diplôme universitaire en Belgique. La situation qui les entourait a incité Mano et ses parents à décider, difficilement, qu’il serait plus sûr pour elle de partir. Elle a décidé d’émigrer à Montréal, au Québec, en partie en raison de sa maîtrise du français.
La passagère dans l’autobus avait ce jour-là mentionné qu’elle postulait à un poste dans l’une des banques nationales du Canada. Mano a rapidement posé d’autres questions et a vite décidé de postuler également.
Elle a ainsi obtenu un emploi peu après dans une institution financière. Le dynamisme de Mano était visible dans son travail et sa formation, lui permettant d’avoir de bons résultats au travail et, au bout du compte, d’obtenir le titre d’analyste financière agréée (CFA), passant même son dernier examen lorsqu’elle était enceinte de huit mois de son troisième enfant.
Quand elle parle de son expérience à la TD depuis son arrivée il y a quatre ans, Mano indique : « Je dois avouer que, ayant travaillé dans différentes institutions financières, je trouve vraiment que la TD est celle qui accorde le plus d’importance à l’inclusion et à la diversité. Je suis fière de travailler à la TD. » Elle sait que la diversité nous rend meilleurs. « Ce n’est plus un secret : une culture de travail inclusive est avantageuse pour l’entreprise, car elle permet d’obtenir des idées plus variées et, bien sûr, une meilleure productivité. »
À chaque nouvel employé ayant un handicap, elle précise : « Vous avez été embauché non parce que vous avez un handicap ou pour remplir un quota, mais parce que vous ajoutez de la valeur, que vous le méritez et que vous êtes la meilleure personne pour occuper ce poste. »
Mano partage sa passion professionnelle également dans la collectivité. « Les finances pour les femmes me passionnent. Être une femme provenant d’un pays sous-développé, je pense que lorsqu’on élève une femme, on élève un pays. J’ai été coach d’affaires pour les femmes entrepreneures et prononcé des allocutions lors de conférences, et je fais partie d’un organisme qui aide les femmes immigrantes provenant d’Afrique à atteindre leurs objectifs d’affaires et à assurer un leadership communautaire.
Elle veut que ses parents sachent à quel point elle leur est reconnaissante de toutes ses réussites et contributions. « Ils m’ont appris à ne jamais abandonner. » Après son accident à l’âge de 18 ans qui a entraîné l’utilisation d’un fauteuil roulant, son père lui a dit : « Ce n’est pas important. Tu as encore des choses à accomplir et tu ne dois pas les abandonner. »
« Si je suis encore ici aujourd’hui, c’est grâce à mes parents. »
Paul Hudson
directeur de succursale, Services bancaires personnels au Canada, Vancouver BC
Lors de sa deuxième journée de travail à la TD, Paul a demandé à son directeur de succursale s’il pouvait partir plus tôt, expliquant qu’il avait sûrement une indigestion et qu’il ne se sentait pas bien. Avec le recul, Paul se demande si son expérience aurait été différente, s’il avait réussi à expliquer que son estomac était retourné en raison de son anxiété. Il n’était qu’à l’aube de son parcours avec l’anxiété, la dépression et, plus tard, un TDAH. Il ne savait pas quelle serait la réaction de son gestionnaire s’il lui donnait la véritable raison de son départ hâtif.
Depuis ce jour en 2007, à Langley, en Colombie-Britannique, Paul qui était représentant, Service à la clientèle s’est épanoui. Il a excellé à plusieurs postes auxquels il avait été promu dans des succursales du Lower Mainland et donne maintenant l’exemple à titre de directeur de succursale à Richmond, en Colombie-Britannique.
Paul souhaite que les nouveaux employés se sentent acceptés et compris, que leurs besoins soient satisfaits lorsqu’ils se joignent à la TD et qu’ils sachent qu’ils ne sont pas seuls. « Je pense que les personnes handicapées doivent savoir qu’elles ne sont pas les seules à se sentir ainsi, et que leur handicap n’est pas considéré comme tel, mais plutôt comme un autre élément de notre diversité. La TD fait un travail incroyable, mais c’est un véritable parcours. »
Paul participe davantage aux efforts d’inclusion de la TD et il adore les changements qu’il voit au fil des annees. « Je suis encore plus motivé depuis que j’ai joint le comité Personnes ayant une incapacité de la région de l’Ouest et que j’ai établi des liens avec de plus en plus de collègues du district, de la région et du pays. C’est encourageant de discuter avec des dirigeants et de les entendre dire que la TD remet en question les vieux stéréotypes au sujet des handicaps. Je dirais que plus de voix diversifiées se font entendre et sont mieux représentées. C’est très gratifiant de travailler pour une entreprise qui avance dans la même direction que nous. »
Il apporte cette motivation à son équipe. Il sait qu’en parlant ouvertement de son expérience, il montre à ses collègues qu’ils peuvent se sentir à l’aise de venir lui parler s’ils ont des problèmes. Il est reconnaissant de leur authenticité. Il adopte une approche inclusive et flexible lors des entrevues avec les candidats souhaitant se joindre à l’équipe. « Il est possible qu’un candidat n’ait pas une très bonne entrevue, mais que leurs résultats, leur réseau et les personnes qui le connaissent indiquent qu’il sera un atout et qu’il fera un excellent travail pour vous. »
Enfin, selon Paul, « Les gens restent des gens, à l’échelle intersectionnelle. Si nous stéréotypons les autres, nous pouvons avoir une incidence négative sur les solutions et les résultats. En fait, lorsque nous faisons attention aux autres et les écoutons, nous ouvrons la porte à l’établissement de liens significatifs et à un excellent apprentissage. »
Jocelyn Fraske
Habilitation et Bureau des changements, AMCB, Toronto ON
Quelle que soit notre apparence, le poste que nous occupons ou la façon dont on s’identifie, on ne peut savoir si on fera un jour partie des personnes atteintes d’une incapacité.
« Il y a environ quatre ans, j’ai commencé à présenter différents symptômes invalidants, y compris une perte de vision, des douleurs articulaires et des problèmes de mobilité », explique-t-elle. « Je conduisais sur une grande autoroute à Toronto, un samedi matin, quand soudain, ma vue a baissé. J’ai réussi à quitter l’autoroute et à me rendre à l’urgence. Peu de temps après, j’ai commencé à souffrir d’inflammation dans mes articulations et j’ai perdu la capacité de contrôler entièrement mon corps. Petit à petit, ces symptômes se sont aggravés. Par moments, ils m’empêchaient d’accomplir mes activités quotidiennes et parfois ils étaient complètement invalidants. Pour une femme qui a toujours été très active, ce fut une période difficile, tant sur le plan physique que mental. »
Jocelyn a reçu un diagnostic de plusieurs maladies auto-immunes, qui sont des maladies chroniques où le système immunitaire attaque accidentellement le corps au lieu de le protéger. En général, on ne peut en guérir, mais on peut les gérer en suivant un traitement. Jocelyn a mis un certain temps à s’adapter à sa nouvelle situation. « J’ai tout compris dès le premier jour, mais il m’a fallu du temps pour accepter pleinement ma maladie et les incapacités qu’elle entraîne. Il m’a aussi fallu du temps pour apprendre à travailler d’une autre façon, notamment en utilisant la technologie d’assistance, les mesures d’adaptation officielles et non officielles et en travaillant de la maison de temps en temps. Ça n’a pas été facile. L’accès au lieu de travail et au transport en commun pour se rendre au travail est difficile pour les personnes handicapées, et apprendre à surmonter ces obstacles, c’était comme apprendre une nouvelle langue. »
Révéler son handicap est une décision personnelle, et c’est ce que Jocelyn a décidé de faire. « Au cours des deux dernières années, j’ai décidé de parler ouvertement de ma maladie pour contribuer à créer un environnement de travail inclusif et, je l’espère, réduire la stigmatisation, afin de sensibiliser les autres quant aux obstacles qui existent encore pour les personnes handicapées et les autres groupes d’identité, et parce que cette maladie fait maintenant partie de mon identité. »
« Quand je mentionne que j’ai des problèmes de vision, mes collègues veillent à ce que leurs documents soient accessibles lorsqu’ils me les envoient, et les membres de l’équipe communiquent verbalement avec moi quand c’est possible. Les membres de mon équipe utilisent souvent des messages vocaux et des appels Microsoft Teams lorsqu’ils savent que je ne vois pas bien et grossissent la police de caractères lorsqu’ils m’écrivent. »
Un autre changement que Jocelyn a mis en œuvre avec son équipe a été de passer des courriels envoyés à toute heure du jour aux communications verbales pendant les heures de bureau habituelles. « Je leur ai demandé : et si vous gardiez toutes vos questions pour me les poser directement, au lieu de m’écrire un courriel? On gagnera du temps et on sera plus efficaces. »
Martin Beauregard
partenaire, Aide-conseil en RH, Montréal QC
Lorsque Martin a entamé ses fonctions de représentant, Services financiers dans une succursale TD à Montréal, au Québec, il a collaboré avec son directeur de succursale ainsi qu’un conseiller en ergonomie pour assurer sa réussite. Martin, qui utilise un fauteuil roulant, a choisi des solutions simples pour supprimer les obstacles : il a demandé un bureau avec lequel il serait à l’aise de travailler et une imprimante à proximité afin d’éviter les déplacements à l’imprimante partagée. « Il faut commencer avec des attentes réalistes, explique-t-il, avec les éléments de base dont vous avez besoin pour effectuer vos tâches. On peut ensuite s’adapter. »
Martin comprend l’incidence de chacune de ces interactions sur sa marque personnelle. En fait, être reconnu comme un employé performant digne de confiance et impliqué au travail a joué un rôle clé dans son cheminement de carrière. Martin a d’abord été promu au poste de gestionnaire, Services financiers personnels, avant d’occuper les fonctions de chef d’équipe du Centre de contact, puis de recruteur, Acquisition de talents, et a récemment accepté une affectation à court terme au sein d’Aide-conseil en RH. Tout au long de ce parcours, les leaders ont reconnu le potentiel élevé de réussite de Martin.
Ses leaders l’apprécient ainsi que sa contribution, et ce, à un point tel que, lorsque l’équipe Opérations, Centres de contact était censée déménager dans un nouvel immeuble, le vice-président a demandé conseil directement à Martin. Ainsi, ils ont visité le chantier de construction pour s’assurer que le nouvel immeuble serait accessible. « Il voulait que je puisse accéder à l’immeuble, et que nous ayons la possibilité d’embaucher d’autres personnes handicapées pouvant utiliser les mêmes outils. »
Martin pense toujours aux autres candidats et collègues, en particulier à ceux qui sont handicapés. Voici ce qu’il recommande : « N’ayez pas peur d’être vous-même. Vous pouvez parfois vous sentir inférieur aux autres, mais ce n’est vraiment pas le cas. Vous apprenez à faire les choses différemment. Acceptez votre différence. » Par exemple, lorsqu’il est devenu chef d’une nouvelle équipe au Centre de contact, il a rassemblé les membres de son équipe, leur a raconté son histoire et leur a parlé de ses mesures d’adaptation au travail. Il leur a ensuite demandé s’ils avaient des questions, afin de supprimer les éventuels obstacles ou problèmes avant qu’ils ne se présentent.
Pour ce qui est de vos points forts, il précise ce qui suit : « Mettez l’accent sur le « comment » ». Une personne handicapée cherchera à accomplir des tâches. « Vous ne devez pas vous dire que vous n’avez pas l’expérience requise. Vous avez dû acquérir plusieurs compétences pour fonctionner au quotidien. N’hésitez pas à montrer que vous avez la capacité d’apprendre. Commencez avec des attentes réalistes, les modifications de base dont vous avez besoin pour effectuer vos tâches. Il est ensuite possible de s’adapter pour assurer votre réussite. »
Sudha Tangudu
agente II, Opérations, MBNA, Ottawa ON
Quand Sudha a été invitée à une entrevue pour un poste du Service à la clientèle dans un Centre de contact, à Ottawa (Ontario). Elle voulait être franche dès le départ à propos de sa perte de vision. Elle ne voulait pas faire perdre le temps de ses intervieweurs si le rôle n’était pas accessible à une personne ayant une perte de vision. Elle voulait demontrer qu’elle était une personne honnête et franche. Elle était consciente qu’elle possédait des compétences transférables (la vente incitative, l’accent mis sur le client et la résolution de problèmes), ayant travaillé pendant plusieurs années dans la restauration rapide. Ces competence étaient des aptitudes essentielles pour réussir.
« Les recruteurs m’ont demandé si la mise en place de mesures d’accomodations était nécessaire pour l’entrevue. » Elle était à l’aise de leur dire quelles tâches elle était en mesure d’effectuer facilement ou non. Dans l’ensemble, elle a impressionné les recruteurs et les gestionnaires et a rapidement obtenu un emploi. L’équipe a collaboré avec Sudha pour l’installation du logiciel de grossissement de texte ZoomText sur son ordinateur de travail et a mis au point une formation individuelle qui appuyait son style d’apprentissage et allait assurer sa réussite.
Elle a passé un an et demi au Service à la clientèle, avant d’acquérir de l’expérience auprès de Credit Union Electronic Transaction Services (CUETS). Elle a ensuite occupé un nouveau poste au sein de l’équipe Lutte contre le blanchiment d’argent, MBNA de la TD. C’est a ce moment qu’elle commencé à utiliser JAWS (nouveau logiciel adapté) dont elle se sert encore à l’heure actuelle. JAWS est un logiciel qui lit l’ensemble du texte et des renseignements affichés à l’écran de Sudha, à un débit très élevé. Sudha écoute le logiciel au moyen d’un casque. Elle utilise ensuite son clavier pour naviguer dans son environnement numérique et accomplir ses tâches. Elle dépasse souvent les attentes en doublant les objectifs quotidiens.
Si vous ne pouvez pas effectuer certaines fonctions associées à votre poste, Sudha a un conseil : « Adressez-vous à votre gestionnaire. Il y a toujours un moyen d’éviter les obstacles. Parlez-en franchement et trouvez une solution ensemble. Les gens présument parfois que les personnes handicapées ne peuvent pas faire certaines choses sans leur donner l’occasion de faire leurs preuves, mais tout est possible avec la bonne technologie. » Il peut également être utile de partager les tâches au sein de l’équipe. Par exemple, Sudha peut effectuer la plus grande partie d’une tâche, et ses collègues peuvent l’aider avec les éléments qu’elle ne peut pas facilement accomplir.
Elle connaît l’importance de l’autonomie sociale. « Votre handicap ne vous définit pas, il fait partie de vous. Vous devez vous y adapter et aller de l’avant. Il présente plus de points positifs que de points négatifs et permet une plus grande diversité ainsi qu’une sensibilisation accrue. Les autres peuvent ainsi apprendre à vous connaître et apprendre de vous. »
Jose Reyes
associé, Expérience client, Services bancaires personnels au Canada, Calgary AB
Jose est arrivé des Philippines il y a plus de 14 ans avec sa jeune famille. Dans son pays d’origine, il avait beaucoup de succès en tant qu’analyste des opérations, alors qu’il avait pour tâche d’examiner différentes étapes des activités de son entreprise. Cette transition a sans aucun doute nécessité une adaptation, tout comme la période de sa jeunesse, au cours de laquelle il se rappelle vaguement avoir été l’objet de taquineries en raison de son handicap apparent.
Ayant quitté un rôle où il se sentait à l’aise et un climat tropical, son arrivée à Winnipeg, au Manitoba, en un jour froid et venteux a été un véritable choc. Le personnel de l’aéroport n’a pas taquiné Jose. Il s’est plutôt inquiété des manteaux que la famille avait spécialement achetés pour le voyage, mais qui n’étaient pas encore assez chauds pour les hivers canadiens. Au début, il a dû s’adapter à plusieurs reprises pour soutenir sa famille, notamment en créant des liens et en ouvrant de nouveaux comptes bancaires. Le jour où il est entré dans une succursale TD, il s’est rendu compte qu’il se sentait accueilli et qu’il avait l’impression de se sentir chez lui. Jose savait qu’il voulait travailler à la TD.
Après être déménagé avec sa famille peu de temps après à Calgary, en Alberta, il a continué à perfectionner ses aptitudes de communication en anglais et a rapidement obtenu un emploi à la TD, en tant qu’associé, Expérience client. Pour les personnes qui ont un handicap apparent et qui pourraient être nerveuses pendant une entrevue, il précise : « N’ayez pas peur de ce que pensent les autres. Vous avez cette responsabilité envers vous-même. Faites preuve de transparence au sujet de votre contribution. »
Il a conservé son attitude positive. Il a rapidement acquis de la confiance en ses compétences de vente et a augmenté la fidélisation de la clientèle, tout en renforçant la marque pour lui-même et son équipe. Ses efforts quotidiens lui ont permis d’être invité au voyage du programme des Champions de la TD, qui reconnaît les collègues les plus performants des Services bancaires de détail au Canada, et de recevoir le très prestigieux prix Vision en action de la TD, qui reconnaît 1 collègue sur 1 000 dans le monde entier.
« La TD est une banque qui met l’accent sur les gens », explique-t-il, se rappelant sa première visite en succursale et les interactions qu’il voit quotidiennement. Il le voit également dans le soutien qu’il a reçu à l’interne, notamment en bénéficiant d’une évaluation ergonomique et d’un accès à un équipement modifié, pour l’aider à réussir, et ce, plus confortablement. Sa chaise et son bureau modifiés contribuent à réduire la douleur chronique liée à sa scoliose, qui entraîne une déviation de la colonne vertébrale et peut avoir de nombreuses répercussions, comme le mal de dos et de violents maux de tête.
Jose désir d’apporter une contribution et d’améliorer la journée de chaque personne qui entre dans la succursale se voit dans ses conversations et son sourire sincère. Il explique qu’il faut toujours chercher les occasions et les points positifs et qu’il ne faut pas avoir peur d’essayer de nouvelles choses. Il conseille ceci : « Soyez authentique et restez fidèle à vous-même et à vos clients. »
Justin Cortes
analyste principal, Opérations financières, Finances, Moncton NB
La réaction de Justin à une blessure survenue dans le cadre d’un emploi précédent montre qu’il peut s’épanouir dans n’importe quelle situation.
Pendant plus de dix ans, Justin a travaillé comme peintre commercial, faisant croître son entreprise et sa marque grâce à un travail de qualité et à un service à la clientèle exceptionnels. Après s’être blessé à l’épaule et avoir subi cinq interventions chirurgicales au cours des années suivantes, il ne savait pas ce qu’il allait faire.
Il s’est lancé et est retourné aux études dans le domaine de l’administration des affaires, appréciant particulièrement la comptabilité. Une fois son diplôme obtenu, Justin est entré en contact avec un organisme local qui aide les personnes qui ont un handicap ou une blessure à trouver un emploi. Peu après, il communiquait avec un représentant spécialisé de l’Acquisition de talents à la TD et « vous connaissez la suite », souligne-t-il.
Quand il est question de changement de carrière, Justin reconnaît la valeur d’une expérience variée. « De nombreuses personnes sont bloquées, explique-t-il, mais vous êtes la somme de tous vos apprentissages. » Il connaissait la force de ses compétences transférables, y compris la pensée analytique, le dépassement des attentes des clients, la communication et l’amélioration des processus. Il a été en mesure de démontrer ces compétences de nouvelles façons au sein du Centre d’exploitation des Finances TD à Moncton, au Nouveau-Brunswick. « Je peux me servir de ma formation et de mes expériences acquises dans d’autres rôles, et les mettre en pratique ici. »
S’étant joint au Bureau de la Société à son ouverture en 2019, Justin a poursuivi son perfectionnement professionnel. Il a déjà été promu deux fois et a l’intention de continuer à progresser. Son conseil : « Veillez à toujours poser des questions et à ne jamais arrêter d’apprendre. Procédez à des séances d’observation au poste de travail dans votre équipe et dans d’autres équipes afin de voir concrètement comment certaines choses sont liées et de connaître la prochaine étape du processus. Vous pouvez apprendre la façon dont tout est lié du haut en bas de la hiérarchie. »
« La TD compte de nombreuses ressources comme les programmes de mentorat, des événements de réseautage entre collègues et TD Essor », notre plateforme de formation autonome offrant un accès virtuel à des milliers de ressources en vue de favoriser le perfectionnement des collègues.
Justin sait que tout le monde peut enseigner. Selon lui, « vous ne devriez pas juger les gens. Aucune personne n’est meilleure qu’une autre. Si une personne ne peut pas accomplir une certaine tâche, elle peut peut-être en effectuer une qui est impossible pour vous. Faites preuve d’altruisme. »
Il apporte une vision inclusive à ses contributions à l’équipe. « Quand j’étais petit, je pensais que j’étais la personne la plus intelligente. À la TD, tous sont tout aussi intelligents les uns que les autres et travaillent ensemble. C’est vraiment un grand groupe de personnes talentueuses travaillant vers un même objectif. »
Lorsqu’il pense à son cheminement de carrière à la TD, il se dit ceci : « si j’avais commencé plus tard, cela m’aurait pris un peu plus de temps, mais je m’y suis pris correctement et je suis fier de ce que j’ai accompli. Je me sens bien. »
Bruce Gasson
analyste opérationnel principal, Initiatives stratégiques, Toronto ON
Bruce savait que son offre d’emploi à la TD serait une bonne façon d’ouvrir la voie à un avancement professionnel.
Touché par la réduction des effectifs dans le secteur de la haute technologie au début des années 2010, il a entamé son parcours à la TD lors d’une activité de recrutement Lime Connect à Toronto. Cette conversation initiale a mené à une entrevue en personne, qui lui a permis de commencer un nouveau rôle dans un nouveau secteur : le groupe Crimes financiers et Gestion des fraudes. Ses compétences transférables et sa concentration l’ont aidé à réussir rapidement dans ses fonctions.
Bruce savait que s’il voulait continuer à progresser, il devait en parler à son gestionnaire. Et c’est ce qu’il a fait. Plutôt que de procéder à des évaluations de poste deux fois par an, ils discutent des observations au poste de travail, des cours, des responsabilités supplémentaires et des cheminements professionnels tous les mois, lors de rencontres individuelles ordinaires.
Faisant preuve de transparence et bénéficiant du soutien de ses gestionnaires de personnel, Bruce a été promu plusieurs fois au sein du groupe Crimes financiers et Gestion des fraudes, pour y devenir directeur de projet. De là, il est devenu directeur de projet au sein de Solutions technologiques, revenant à ses racines en TI. À chaque étape, il était à l’aise de discuter aussi ouvertement de son handicap que de ses objectifs professionnels, en raison des forces que son expérience lui donne. « Avant d’entrer au service de la TD, j’ai passé une grande partie de ma carrière à cacher mon handicap. Ce n’est absolument pas nécessaire à la TD. La divulgation d’un handicap ne devrait pas créer de stigmatisation ni de gêne. Ici, elle fait partie de notre culture. La TD collaborera avec vous afin que vous puissiez travailler avec nous. »
Bruce a précisé pendant son processus d’embauche qu’il était aveugle. Il a alors obtenu la technologie nécessaire pour exceller dans ses fonctions. « La TD m’a donné accès à un écran plus grand et à un logiciel de grossissement de texte, qui m’ont permis d’effectuer mes tâches. » À l’avenir, il sait qu’il aura accès à du soutien s’il a besoin d’autres mesures d’adaptation. « La TD offre une grande variété de technologies, comme un logiciel de lecture d’écran, et je peux m’adresser à l’équipe Technologies d’assistance lorsque mes besoins changent. »
Voici son conseil pour les nombreux collègues handicapés auxquels il a offert son mentorat et pour les nouveaux employés de la TD : « Soyez franc dès le début. Discutez avec votre gestionnaire des défis que vous rencontrez et déterminez des plans pour les gérer. » L’accent qu’il met sur les solutions l’a aidé à participer à la mise en place de stratégies au quotidien. Pour Bruce, ce partenariat montre comment la TD accepte la diversité. « Un effectif diversifié nous aide à trouver des solutions novatrices, à repérer rapidement les irritants pour les clients et à les régler complètement. Les personnes handicapées ont surmonté des difficultés dans leur vie. Elles ne sont pas un obstacle au progrès. Au contraire, elles incitent la TD à être une meilleure banque pour les clients, les collègues et les actionnaires. »